Dans les mêmes bras

"Alors on est prêt, on attend, on attaque.
Et de douceur de mains on devient guerrier,
de lenteur de carresses on devient furie,
de mots d'amour on devient vipère.
Multiples sont les jouissances des uns, des unes, des autres.
Alors il n'y en a qu'une de belle, la belle, la partagée.
D'une même longueur les ondes se propagent,
d'un même élan les regards se croisent,
dans les mêmes bras le bonheur se diffuse.
...
Et le coeur, le coeur
Et les corps, les corps.
N'en parlons pas, n'en parlons plus,
ils se parlent d'eux-mêmes.
Ils nous disent des mots qu'on ne prononce pas, ils se sentent des choses que l'on explique pas, ils se ressentent.
Eux ne font plus qu'un, le grand martèlement le temps d'une mi-temps"
 
 
 

Des possibles

 
"Nous voilà repartis dans la pluie et le vent, les réveils lents et les lumières du petit matin.
Lourd sera le chemin pour y arriver, sans passer par la folie ou enfin l'éviter.
L'affrontement reprend, incertain et violent, doux et complice, qui sait?
Va savoir ce qui m'attend de l'autre côté, d'un côté d'elles, de l'autre côté de lui, de l'autre côté du lit
Au fil de l'eau tout est possible"