Rails de vies

Dans ce couloir océan
les rails de l'eau prennent leur élan
Ils s'éclancent dans les profondeurs de l'esprit
Nous partons avec eux
Les rejoindre dans la forêt de l'espoir
Ensemble, rejoindre l'avenir de nos vies.
 
 
 

Dans les mêmes bras

"Alors on est prêt, on attend, on attaque.
Et de douceur de mains on devient guerrier,
de lenteur de carresses on devient furie,
de mots d'amour on devient vipère.
Multiples sont les jouissances des uns, des unes, des autres.
Alors il n'y en a qu'une de belle, la belle, la partagée.
D'une même longueur les ondes se propagent,
d'un même élan les regards se croisent,
dans les mêmes bras le bonheur se diffuse.
...
Et le coeur, le coeur
Et les corps, les corps.
N'en parlons pas, n'en parlons plus,
ils se parlent d'eux-mêmes.
Ils nous disent des mots qu'on ne prononce pas, ils se sentent des choses que l'on explique pas, ils se ressentent.
Eux ne font plus qu'un, le grand martèlement le temps d'une mi-temps"
 
 
 

Des possibles

 
"Nous voilà repartis dans la pluie et le vent, les réveils lents et les lumières du petit matin.
Lourd sera le chemin pour y arriver, sans passer par la folie ou enfin l'éviter.
L'affrontement reprend, incertain et violent, doux et complice, qui sait?
Va savoir ce qui m'attend de l'autre côté, d'un côté d'elles, de l'autre côté de lui, de l'autre côté du lit
Au fil de l'eau tout est possible"

"Zinneke Parade"


Non ce n'est pas le chien bâtard, c'est le mélange des gens de chez moi.
Le mélange dans la ville et qui fait ce qu'elle est.
Bruxelles!


Le danseur



Sur la pointe des pieds, danse
De l'ordinaire à l'extraordinaire, saute
L'espace du songe
Virtuose funambule
Au plus près des étoiles
Pître des sentiments
Déguisé instable, danse
C'est qu'il y a dans le mot deux images
Deux facettes de toi
Vie de manège, plaisant inutile
Sacré antique, illuminé magique
Il est temps, il est temps
Apprend à tomber à présent

La treizième forêt


Les bambous d'avant le jour se dressent au plus près du printemps sauvage.
Les belles tombes enivrent le lagon du temple des eaux troubles.
A l'heure du dragon, tu peignes des mots vert-d'eau.
Sous la natte, nous rêvons de bois.
Au delà de la barrière, la nuit saisi un récit d'émeraude.
N'aimerais-tu pas allumer le cerisier de sang?
En cet instant, bulbe profondeur,
Tes mains, criminel,
La douceur de la treizième forêt s'évade contre nous.

irOise