La treizième forêt


Les bambous d'avant le jour se dressent au plus près du printemps sauvage.
Les belles tombes enivrent le lagon du temple des eaux troubles.
A l'heure du dragon, tu peignes des mots vert-d'eau.
Sous la natte, nous rêvons de bois.
Au delà de la barrière, la nuit saisi un récit d'émeraude.
N'aimerais-tu pas allumer le cerisier de sang?
En cet instant, bulbe profondeur,
Tes mains, criminel,
La douceur de la treizième forêt s'évade contre nous.

irOise

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
Je dirais sensuel et fort.

Je sais que tu travailles avec des enfants, aussi en ce moment cela ne doit pas être facile. Une pensée.

Le Troll

irOise a dit…

Bonsoir Trolley

Oui, fort touchant que tout cela. Ici et ailleurs les enfants trinquent, pour toutes sortes de raisons.
Sommes-nous encore à la hauteur de ce qu'ils devraient attendre de nous?

Merci pour cette pensée
A bientôt, irOise