et Dieu sait à quel point je peux te crier.
Tout cela ne sert à rien
Il n'y a que la mort qui peut nous libérer
Qu'en ont-ils à faire de nos pleurs?
Qu'en ont-ils à faire de nos tremblements?
Cigarettes sur cigarettes, la nuit glisse
Tel un pet mental sur une toile cirée
Eveillée, les yeux mouillés
Nous aimer, vous inquiéter
Un silence insoutenable qui se réveille dans la nuit
Qu'aucune couleur du jour ne pourra apaiser
Lâcheurs de femmes et briseurs d'âmes
Toutes les douleurs du jour ainsi révellées
Ces jeux du coeur auxquels vous jouez
Finiront bien un jour par nous tuer
Toute ma solitude, sans toi, apaisée
Sans ce lien vital comment puis-je résister?
Il n'y a plus que du sang
Il n'y a plus que du noir
Vallait-il bien la peine qu'après l'opération je me sois réveillée?
Cette nuit, je me gomme, seule, dans mon atelier
Un méandre de plus à partager
Edité le 12/08/2008
10 commentaires:
Quel talent !... vraiment !... bien sûr que ça vallait la peine de te réveiller après ton opération !!!
Quoiqu'il en soit, tu es une grande artiste (quelle que soit la taille et la forme de tes oeuvres !)
Courage :-)
Bonjour Raka, merci pour ce commentaire qui me touche droit au coeur.
Parfois étonnant de voir que ceux qui ne sont pas proches (pas forcément en distance) sont parfois les moins aveugles
A bientôt
irOise
Que de noir et de sang dans tout ce désespoir.
Un méandre dont il est possible de sortir, avec amis et présences.
Dans la souffrance du coeur, il y a toujours quelqu'un, proche ou loin.
La distance n'a pas d'importance, c'est la vie qui compte.
Cordialement
Thierry
Qui est la plus tourmentée des 2 ? Je ne sais plus .
Tout ce que je sais ; c est que tu vaux bcp plus que moi .
Et si la règle est de ne plus en parler et bin ...on se l écrira ! Oups ! Je te promets que non .
Bon week Iroise .
Je ne peux qu'assumer la mienne, pas celle des autres, elles ne sont pas les mêmes. Elles ne concernent pas les mêmes personnes et ne sont pas similaires.
La vie compte parraît-il ...
Mais à quel prix?
irOise
à la première lecture, je me suis sentie impuissante face à cette terrible douleur...
à la deuxième lecture, je peine toujours à trouver les mots...
Comment qualifier les briseurs de coeur, qui laissent des commentaires aux Dames, sans se soucier de leur devenir ?
tes mots, sur mon Blog, ont été d'un grand réconfort.
je t'embrasse...
à nouveau, merci de ton passage...la seule solution...le plan B...la vie continue...en effet, continuer à tenir debout et l'oublier...
A essayer aussi le plan B d'Huey Lewis and the News, excellent pour remonter le moral !
:)
Dom'
Pourquoi ne pas oublier les L qui ne savent pas aimer ?
Il ne s'agit pas ici d'amour mais d'amitié, c'est encore plus fort.
Mon aile c'est entretemps manifesté et m'a parlé.
Le temps enfin de ce côté s'est apaisé.
Merci Anonyme.
Mais j'aime bien aussi avec un prénom, c'est encore plus sympa.
;O)
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